Romain, qui pratique le théâtre au sein de l'association "Palabres et Compagnie", écrit aussi des textes de slam.
Il nous fait partager un de ces textes, intitulé "Dites-moi".
Dites moi ! Mais, dites moi ou vas le monde,
Il sombre. Mais, ne m'emportera pas avec moi
Avec moi tu retrouveras la foi. Ye ! Ye !
Avec moi tu reveilleras ta foi.
Un peu comme si j'avais l'étoffe d'un roi
Un roi qui tutoie son peuple
Pour laisser s'exprimer toutes les couleurs de peau
Black blanc beurre, mes frères, mes sœurs,
Suis le seigneur de l'ère contemporaine
Nage au milieu de requins
Construisant mon propre royaume
Au beau milieu de fantomes. Je chome
Mais personne, j'te dis personne ne peut m'assomer
Eveillé, je vais sublimer ces prochaines années
Prisonnier de ma personne. Mais,
Plus personne ne croit en soi
Alors t'élimine le mec devant toi de sang froid !
Dites moi ! Mais dites moi ou vas le monde,
Il sombre. Mais, ne m'emportera pas avec moi
Avec moi tu retrouveras la foi. Ye ! Ye !
Avec moi tu reveilleras ta foi.
Ils parlent d'histoires commençant par
Il était une fois. Mais, chez moi, le héros
meurt a chaque fois. Mais, s'il vous plait,
Faites que demain ne meurt jamais,
On le sait, le bitume souffre d'exclusion.
Oh ! Non, réagis ! Etudie ! La rose du béton
Une plume en guise de narration !
Dites moi ! Mais dites moi ou vas le monde,
Il sombre. Mais, ne m'emportera pas avec moi
Avec moi tu retrouveras la foi. Ye ! Ye !
Avec moi tu reveilleras ta foi.
Il est tard ! Dehors c'est noir. Ca foutrait
Presque le cafard. Suis seul. Suis seul
devant ma feuille. Suis seul face a mon propre ego
Lui laisse un moment de repos. Bien mérité
Après un travail acharné. Et chaque journée
C'est le même cirque publique !
J'prends le mic authentique. Mais,
My my mystique ! Limite mélancolique.
J'en ai perdu ma clique !
J'en ai perdu la trique. C'est triste !
Dites moi ! Mais dites moi ou vas le monde,
Il sombre. Mais, ne m'emportera pas avec moi
Avec moi tu retrouveras la foi. Ye ! Ye !
Avec moi tu reveilleras ta foi.
Ou vas le monde
MC Niamor X
À demain pour un second texte